Paul Gazon P-gaz
Les carnets de P-gaz
P-gaz Gazon Paul
Paul Gazon
Publication - Janvier 2025
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Page d'introduction au carnet IV par un long résumé de ce parcours

Depuis l’adolescence, je me suis "tour à tour" plongé dans l’étude et la pratique de quelques disciplines martiales. Le carnet IV se trouve consacré à certains méandres de mon évolution à travers ces activités et disciplines martiales ainsi qu'à diverses considérations à propos de leur pratique. Je leur ai consacré pas mal d'énergie et de temps ; il me semble qu'elles m'ont en retour beaucoup apporté … notamment en ressources morales, mentales et physiques ; ces dernières se révélant particulièrement précieuses à certains moments de l'existence ainsi qu'au cours de la singulière vie professionnelle dans laquelle je me suis engagé durant une trentaine d'années ! Ce carnet IV essaye d'en livrer quelque témoignage. Je me suis dit que d'autres personnes pourraient peut-être judicieusement s'en inspirer !

Ce carnet IV et les annexes "qui gravitent autour" ainsi que les manuels de Wado-Ryu du Maître Yoshikazu Kamigaito … sont finalement devenus la partie la plus conséquente de cet ouvrage … et y occupent désormais une position centrale … en rapport étroit avec l'importance significative de ces pratiques sur ma personnalité. Comme évoqué au début de la page d'accueil … les différents carnets de ce site se voient désormais "reliés" par cette idée "en filigrane" : "Témoigner des ressources personnelles apportées par ces formations et ces pratiques martiales dans l'adaptation à d'autres activités humaines parfois difficiles ou fort délicates … et, en retour, décrire certains effets de ces dernières sur la pratique martiale de l'intéressé" !
L'enseignement du Wado-Ryu par le Maître Yoshikazu Kamigaito (plus longuement évoqué un peu plus loin) reste au coeur des réflexions et considérations émises dans ce carnet … qui s'étendent néanmoins à d'autres activités et disciplines martiales … dont le Judo, l'Escrime, le Taiji, le Jiu-jitsu et quelques-unes encore. Il me plairait bien évidemment de les partager avec quelques pratiquants qui promèneraient des idées plus ou moins similaires !

Voici déjà quelques indications à propos des principales articulations de ce modeste parcours … plus amplement livré dans ce carnet IV … !


  
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Après avoir rêvé d'un apprentissage en "mystérieux Jiu-jitsu" évoqué dans certaines de mes lectures de jeune adolescent, les opportunités du moment m'ont guidé vers les portes de deux cercles dynamiques de Judo dans la deuxième moitié du cycle secondaire puis au début des études universitaires ; et je me suis engagé avec grand enthousiasme dans ce rude monde martial.
Près de cinq années d'entraînements intenses et réguliers m'ont forgé d'appréciables aptitudes pour la suite d'un parcours martial que j'étais alors bien loin d'imaginer !

Les ressources générées lors de cette première approche martiale allaient également se montrer ultérieurement des plus utiles en certaines "circonstances" qu'une personne attentive et prudente ne peut pas toujours éviter (accident, chute, agression, …) !

 

 

À l'approche de la vingtaine, j'ai vu s'ouvrir les portes d'un cercle universitaire de Karaté distribuant des cours de différentes écoles de cette discipline plus complexe et, à cette époque, nettement moins structurée que le Judo. Je me suis vite retrouvé persuadé d'avoir alors rencontré "la discipline" convenant absolument à ma morphologie et à ma personnalité ! Durant plus d'une année, j'ai ainsi pu expérimenter divers styles de Karaté et de disciplines assimilées … me rendre compte de leurs différences, de certaines de leurs contradictions et des limites de cette première approche de cet univers.

 

J'ai fini par m'orienter vers le style Wado-Ryu au sein d'un autre petit groupe universitaire ; nous étions fiers de notre début d'organisation … sans nous rendre compte de notre appréhension encore fort sommaire de cette variété subtile de Karaté.
Le Wado-Ryu, je l'ai ensuite longtemps approfondi sous la houlette patiente du Maître Yoshikazu Kamigaito, arrivé en Europe avec d'autres experts japonais au début des années 70 afin d'y enseigner ce style de karaté. Le Maître Kamigaito est finalement resté une vingtaine d'années en Belgique.
Une organisation s’était constituée autour de son enseignement, "l'ASBL Wado Kamigaito Belgium", … laquelle avait également édité, à l'époque, une série de manuels élaborés par le Maître Kamigaito … et fort appréciés des nombreux élèves de cet ensemble de clubs.
Je n’ai évidement pas tardé à me procurer ces six précieux manuels de karaté Wado-Ryu. Comme beaucoup d’autres anciens de ce cercle martial, je considère qu’ils appréhendent toujours magistralement les éléments fondamentaux de cette magnifique discipline ainsi que son caractère sans cesse évolutif tout au long d’une vie de pratique.
Je les ai lus, relus et re-relus encore … un peu dans tous les sens … et bien souvent avec un nouveau regard. Au fil des années, j’ai vu quelques textes et dessins commencer à pâlir … puis la lecture de certains passages devenir laborieuse. L’informatique devenait pratique, accessible et pénétrait à peu près tous les milieux professionnels. Afin de ne pas voir se perdre le précieux contenu de ces manuels, je me suis alors décidé à en numériser patiemment les textes et les dessins.
Je me suis vite rendu compte que le travail allait s’avérer d’assez longue haleine. Son premier objectif était alors … tout à fait personnel ; récupérer les données … et, devenues ainsi plus légères, pouvoir les emmener et les transporter plus aisément … notamment en voyage.
L’idée m’est ensuite progressivement venue … que le résultat final pourrait peut-être intéresser un certain nombre de pratiquants de Wado-Ryu "du moment" (des "anciens" et aussi de "moins anciens" venus à cette discipline après le retour au Japon du Maître Kamigaito … décédé en février 2014).
Cette éventualité appelait une présentation particulièrement soignée … et le transfert le plus fidèle des textes et dessins de ces manuels. Au fil des années, les ordinateurs portables, notebooks, tablettes, liseuses et smartphones s'étant de plus en plus banalisés, j'ai finalisé le transfert numérique de ces manuels de Wado-Ryu vers des "fichiers Pdf particuliers" facilement lisibles sur tous ces appareils … notamment sur les smartphones, désormais dans bien des mains. La numérisation du sixième de ces manuels originaux s'est achevée en février 2017.
En 2015, j’en ai parlé à quelques "anciens" … et ai finalement communiqué ces documents numérisés à un des quelques responsables de l’organisation évoquée plus haut ... ainsi que l’idée de les éditer via ce site personnel … l’objectif consistant essentiellement dans le partage de leur contenu, avec absence de but lucratif ; certaines préoccupations concernant des droits de l’auteur apparaissant par ailleurs désormais … éteintes.
La réaction du destinataire ayant été des plus positives … et d'autres manifestations tout aussi chaleureuses d'autres responsables m'étant ensuite parvenues, je me suis donc décidé à l’édition via ce site de ces six manuels de karaté Wado-Ryu du Maître Yoshikazu Kamigaito … ainsi que d'autres documents d'époque sous forme d'annexes … dans cette "formule numérique" pour le meilleur usage du plus grand nombre de pratiquants intéressés.

 

 

Par ces liens, vous pourrez donc trouver ces manuels de Karaté Wado-Ryu pour moniteurs et pratiquants du Maître Yoshikazu Kamigaito :

V 1 - Wado
V 2 - Kihon … ; etc … ;
V 3 - Katas - Cinq Pin-an
V 4 - Katas supérieurs - Kushanku - Naihanchi - Seishan - Chinto
V 5 - Yakusoku Kumite fondamentaux
V 6 - Shiai

A 1 - Renzoku Kumite … ou Kumite continuel
A 2 - …


Un groupe d'anciens et de responsables de "l'ASBL Wado Kamigaito Belgium" (désormais éteinte) ainsi que de pratiquants moins anciens animent toujours régulièrement des entraînements ainsi que des stages élaborés dans l'esprit de l'enseignement du Maître Kamigaito, essentiellement dans la région de Louvain en Belgique … le "groupe Wado-Kamigaito-Ryu". Les pratiquants de "l'ancien cercle Métamorphose" dans la région de Liège, auquel je reste "moralement et philosophiquement" attaché, en font partie. Je participe donc toujours, dans la mesure de mes disponibilités, à certaines de ces activités !
Depuis quelques années, ils éditent également le vaste site Internet "Wado-Kamigaito-Ryu.be" dédié à la mémoire du Maître Yoshikazu Kamigaito … riche en photos, en vidéos, en articles, en commentaires et en documents … actuels et d'époque ! Les six manuels de Wado numérisés par mes soins en font partie ! Les responsables du site WKR.be ont quelque peu enrichi et modifié ces ouvrages ; j'ai, de mon côté, continué l'édition des manuels tels qu'à l'origine … à côté de ces carnets de P-gaz ; les deux formules présentant, à mon sens, de l'intérêt !

WKR.be édite également la traduction d'un livre-fiction écrit par Yoshikazu Kamigaito et primé en son temps au Japon.

Le site de ce groupe :
Wado-Kamigaito-Ryu.be

Leur fenêtre "Facebook" :
Groupe Wado Kamigaito Ryu Leuven

Les responsables de cette organisation et de ce groupe insistent sur leur volonté d'un partage "dénué de tout but lucratif" des images et documents édités sur leur site Internet Wado-Kamigaito-Ryu.be ; dans le cas de leur utilisation "en tout ou en partie", il convient également d'en indiquer la source. J'affiche la même volonté à propos des publications émises à travers "les carnets de P-gaz" et leurs "annexes".

 

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Le Wado-Ryu, surtout celui enseigné par le Maître Kamigaito ainsi que celui qui transparaît dans les documentaires à propos du Maître Fondateur Otsuka, a rapidement occupé une place définitivement centrale dans le modeste parcours martial relaté dans ce carnet.

 


Les années passant, je me suis mis à simplement utiliser le terme "Wado" ; il me semble qu'il exprime l'essentiel des objectif d'un pratiquant martial ! Et c'est d'ailleurs le titre du premier manuel du Maître Kamigaito !

 

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En quelques décennies, la distribution du Wado-Ryu à travers le monde s'est "fragmentée" en différentes branches reprenant généralement l'essentiel de l'enseignement du "Fondateur" avec néanmoins "par-ci par-là" quelques différences ou particularités ; m'attarder sur la pertinence de ces dernières ne m'a jamais beaucoup intéressé ; j'essaye d'exécuter la gestuelle du Wado de la manière recommandée dans le groupe dans lequel je m'entraîne ; m'astreindre à quelque peu modifier un mouvement m'apparaît finalement comme un exercice intéressant.

Concernant les organisations internationales, voici les trois principaux groupes de karaté Wado-Ryu :
La Japan Karate Federation Wadokai ou JKF Wadokai … la plus ancienne de ce style (1964) … elle compte plus de 850.000 membres dans le monde, dont à peu près 180.000 ceintures noires.
La Wado International Karate-Do Federation (WIKF) a été fondée en 1989 par Maître Tatsuo Suzuki afin de protéger l'essence du karaté Wado-Ryu tel que le Fondateur Hironori Otsuka l'a lui avait enseignée. Grande fédération parmi les trois groupes de Wado, la WIKF est établie dans 51 pays et est organisée en trois régions, Europe, Amérique et Asie.
La Wado-Ryu Renmei … la troisième grande fédération de Karaté de style Wado-Ryu a été créée en 1982 après la mort du Fondateur Hironori Otsuka, par son fils, Jiro.

D'autres groupes présentant quelques "particularités" peuvent se rencontrer un peu partout dans le monde :
Le groupe Wado-Kamigaito-Ryu.be en est un … le Maître Kamigaito se trouvant par ailleurs envoyé en Europe par la Fédération Wadokai de l'époque au cours "des années 70 " !
Il en existe d'autres ; si certains de leurs pratiquants tombent sur ces pages … ils se reconnaîtront … !

 


Depuis quelques années, les grandes distances à parcourir en auto pour m'entraîner régulièrement me sont devenues fastidieuses … et ne se trouvent d'ailleurs plus trop dans "l'air du temps". Je me suis donc rapproché d'un petit groupe dynamique de "tendance Wadokai" animé par un sympathique instructeur que je connais depuis plus d'une trentaine d'années … et situé à quatre kilomètres de mon domicile … le Seishan Karaté Club de Devant-Le-Pont à Visé.
Ils m'ont chaleureusement accueilli … en approche de la septantaine ; je m'y entraîne désormais selon mes "disponibilités" parfois particulières. Tous ménagent avec attentions ma "carcasse" maintenant septuagénaire. J'essaye aussi d'y faire saisir certains éléments de la "forme d'esprit" que nous a transmise le Maître Kamigaito ! Bref, il me semble avoir rencontré là une ambiance martiale pratique et convenable pour deux à trois entraînements hebdomadaires.
Je reste par ailleurs "moralement et philosophiquement" attaché au groupe toujours actif "Wado-Kamigaito-Ryu.be" … et, toujours selon ma présence au pays, continue de participer aux remarquables stages mensuels organisés par leurs animateurs ; j'y trouve l'essentiel de ce qu'un pratiquant martial de longue route peut encore attendre de certains entraînements en groupe ! Parmi de nombreuses "petites lumières", deux "phares" m'orientent dans les méandres des chemins qu'il me reste à explorer dans ce "parcours" … ce qui apparaît de la pratique et des conceptions, recherches, enseignements du Maître Fondateur Otsuka I (documents, images, vidéos plus facilement accessibles grâce à l'Internet récent) … et l'immense travail patiemment réalisé pendant une vingtaine d'année en Belgique par le Maître Kamigaito épaulé par les responsables de "l'ASBL Kamigaito Belgium" (documents, images, vidéos désormais consultables sur le site "Wado-Kamigaito-Ryu.be" !

 

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La construction du Wado-Ryu par le Grand Maître Fondateur Otsuka apparaît comme une exceptionnelle synthèse entre des éléments fondamentaux du Karaté d'Okinawa et ceux de l'une ou l'autre école traditionnelle de Jiu-jitsu japonais ; elle a probablement conféré au Wado une grande aptitude à s'adapter aux "us et coutumes" des autres régions du monde !

 

D'après ce que j'ai longtemps pu observer … l'enseignement du Wado-Ryu en Belgique par le Maître Kamigaito et d'autres experts a beaucoup plus insisté et insiste toujours sur les éléments émanant du Karaté et moins sur ceux issus du Jiu-jitsu ! Les nombreux pratiquants affiliés à l'importante Fédération Japonaise Wadokai considèrent généralement le Wado essentiellement comme un style de Karaté.
Après le décès du Fondateur Hironori Otsuka en 1982, son fils Jiro Otsuka a créé la Wado-Ryu Renmei … la troisième grande Fédération de Karaté de style Wado-Ryu … en est devenu le deuxième Grand Maître … et a par ailleurs déclaré … "Il faut considérer le Wado-Ryu comme une école de Jiu-jitsu à laquelle ont été ajoutées des techniques de Karaté d’Okinawa et des techniques d’armes issues des écoles japonaises de sabre Yagyu et Toda. C’est ce qui explique que le Wado est bien plus proche des Budo japonais traditionnels que des arts martiaux d’Okinawa".
Le petit-fils du Fondateur, Kazutaka Otsuka, est devenu le Troisième Grand Maître de la Wado-Ryu Renmei à la mort de son père Jiro en 2015 ; il ne renie manifestement pas la conception du Wado de ce dernier.
Quelle nature martiale le "Fondateur" a-t-il réellement voulu donner à l'école qu'il était en train d'élaborer ? Ses idées ont peut-être évolué au cours de sa longue existence ; il en a probablement confié certaines à son fils avant son grand départ ; il en a peut-être emporté d'autres avec lui !

Le modeste pratiquant "évoluant dans les méandres du parcours martial évoqués ici" pense tout simplement que se faufiler dans quelques racines du Wado remontant au Jiu-jitsu présente beaucoup d'intérêt !

 

 

En arrivant à la cinquantaine, je me suis décidé à sérieusement me lancer dans l'apprentissage d'une forme d'escrime, voeu de longue date, malgré de lancinantes douleurs à un genou depuis quelques temps … conséquences sans doute d'activités et de blessures sportives antérieures !
J'aurais pu me diriger vers une école d'escrime japonaise … sabre ou bâton … Kendo ou autres ; je me suis assez vite orienté vers l'escrime occidentale … pour son "universalisme" … et aussi poussé par la curiosité quant à ses règles et ses codes comportementaux ! Les romans de "cape et d'épée" ayant ravi mon enfance et mon adolescence, l'histoire de l'escrime européenne ne pouvait également que m'intéresser !


J'ai ainsi régulièrement pratiqué l'escrime durant une douzaine d'années dans deux cercles successifs de la ville de Liège. J'ai plus ou moins réglé "momentanément" le souci des douleurs à ce genou … qui reviendront néanmoins me taquiner par la suite ! J'ai retrouvé le plaisir de modestes compétitions … finalement assez proches, les protections en plus et un peu de stress en moins, à celles vécues auparavant dans le monde du Wado !
Le Wado est toujours resté bien présent dans ma pratique de l'escrime … en intégrant notamment certains déplacements et principes du Wado (Nagashi et autres) dans les assauts à l'épée. Les précautions quant aux armes et la gestuelle de l'escrime m'ont aussi mieux fait comprendre certaines particularités des mouvements du Wado !
Après quelques nouvelles "péripéties articulaires" à l'issue de cet épisode de douze ans, je suis revenu à une pratique "élargie" du Wado adaptée à mon avancement en âge du moment !

 

 

L'avancement inéluctable en âge amène son lot de "tracasseries" … notamment articulaires … et donc de nouveaux et modestes défis pour un pratiquant déterminé à toujours poursuivre sa pratique martiale. À l'approche de la soixantaine, mes idées et mes regards ont commencé à se tourner vers le Taijiquan ou Tai-Chi-Chuan … dans une belle ignorance des particularités de cette discipline. À côté d'autres appellations quant à cette dernière, le terme Taiji a rapidement emporté ma préférence.
Cet élan est resté à l'état d'aspiration pendant quelques années ; beaucoup des cercles de Taiji "à ma portée" m'apparaissaient résumer leur pratique à une gymnastique lente déconnectée de l'univers martial. J'ai fini par rencontrer un modeste et discret professeur de Taiji d'origine chinoise … ouvert à d'autres pratiques martiales. Nous avons sympathisé et je l'ai observé quelques temps encore ; puis, je me suis mis à suivre régulièrement ses cours. Nos discussions à propos de différentes pratiques martiales et d'autres recherches m'ont amené … me semble-t-il … à un peu mieux appréhender les approches chinoises de l'univers martial … et à les positionner de manière intéressante à côté des conceptions japonaises et occidentales qui m'étaient plus familières.

 


Certains laissent échapper quelques sourires condescendants à l'évocation du Taiji comme pratique martiale ; ils n'y voient généralement qu'une gymnastique lente, facile et ennuyeuse. Il m'apparaît qu'il peut se révéler bien plus que cela. Originaire de l'immense Chine, il se décline selon différentes variétés … un peu finalement comme le Karaté à partir d'Okinawa puis du Japon ; il se trouve également connecté à d'autres courants martiaux chinois.
De grands maîtres japonais de Karaté s'y sont intéressés ... notamment le Maître Hirokazu Kanazawa. J'observe que quelques "anciens" de notre Cercle de Wado-Ryu belge s'y sont aussi investis. Quelques confidences parvenues au creux de mon oreille m'ont par ailleurs appris que le Maître Kamigaito lui-même se serait engagé dans la pratique du Taiji au cours des dernières années de sa vie ! J'ignorais tout cela lorqu'une intuition encore confuse me portait à sérieusement m'intéresser à cette discipline.
Je dois dire que ce que j'ai, jusqu'ici, très modestement appréhendé du Taiji m'apparaît toujours fort sommaire … mais éclaire néanmoins de manière intéressante ma pratique désormais modérée du Wado … récents problèmes articulaires obligent ; ces derniers s'en trouvent par ailleurs passablement soulagés … ! J'en dis plus et en dirai encore dans le carnet IV évoqué plus haut … !

À la suggestion d'un "ancien responsable" de l'organisation Wado évoquée plus haut, voici le lien menant vers le cercle bruxellois de Taiji où il s'entraîne régulièrement :
Groupe de Taijiquan
Style Yang Traditionnel de Belgique

 

 

Lors d'assez longs séjours à l'étranger, l'absence totale de Wado-Ryu et même de Karaté dans cette région isolée a fini par m'amener aux portes d'un petit cercle local de Jiu-jitsu au nom prometteur … une École Polynésienne de Budo … quelque peu amoindrie par l'épisode "Covid" ! À côté des exercices de Wado en solitaire dans quelques endroits discrets, j'avais envie de retrouver une sympathique ambiance d'entraînement martial en groupe ; et je n'ai pas été déçu !
Deux mois avant la fin d'un de ces séjours, j'ai été cordialement accueilli dans leur agréable dojo par quelques pratiquants attentionnés et Fabien, leur instructeur, que j'allais rapidement trouver fort compétent ! J'ai ainsi pu, pendant près de huit semaines, y effectuer une première approche de la "forme traditionnelle" de Jiu-jitsu enseignée par ce dernier … le Takeda-Ryu ! Je sais qu'il en existe pas mal d'autres "variétés" ! Les deux entraînements hebdomadaires de ce court épisode m'en ont présenté une idée générale, m'ont considérablement intéressé et m'ont donné l'envie d'y revenir lors d'un séjour suivant !

 


En posant les pieds sur l'excellent "tatami' de ce dojo, les chutes allaient devenir incontournables ! Je les enchaînais avec plaisir … une cinquantaine d'années plus tôt … sur les tapis de Judo ! Le septuagénaire que j'étais devenu … les attendait avec un peu d'appréhension ! Je les ai abordées avec prudence et concentration ; Fabien les a "distillées" avec une judicieuse progressivité ; mes partenaires se sont montrés fort prévenants ; et, sans me blesser, j'ai ainsi pu retrouver une relative aisance dans leur exécution !
Fort instructive … la comparaison avec les déplacements et les mouvements du Judo et du Wado … ainsi qu'une première initiation au maniement de quelques armes japonaises, dont bien évidemment le katana d'entraînement … et là aussi intéressante comparaison avec l'escrime occidentale !
Lors du séjour suivant, je me suis officiellement affilié pour une durée plus longue à leur enseignement Takeda-Ryu … et me suis régulièrement entraîné dans ce groupe deux à trois fois par semaine pendant près de cinq mois (hormis durant les congés scolaires) ! Je me suis ainsi un peu plus familiarisé avec ce système Takeda-Ryu … et avec une autre forme de Jiu-jitsu "le Mushin-Ryu" plus rustique … gaillardement lancée sur les tatamis une fois par semaine par un autre membre du groupe ; j'y ai par ailleurs cotoyé de sympathiques et rudes judokas … assez prévenants pour le "senior" qui s'aventurait pendant un temps parmi eux !
De bons moments, un superbe "vol" de "l'ancien" lors d'un "jiu-kumite" et son atterrissage sur les tatamis fort bien négocié par l'envoyeur judoka, de l'intérêt chez certains partenaires pour les frappes et les déplacements Wado … et pas mal de subtils mouvements martiaux mis en mémoire !
Retour au pays ensuite ; j'y ai repris les entraînements Wado dans les deux groupes que je fréquente désormais et dans mon "dojo jardin" ; j'y digère ce que j'ai appris durant ces épisodes Jiu-jitsu ; la digestion n'est pas terminée ; elle éclaire progressivement certains mouvements du Wado restés, pour moi jusque-là, quelque peu obscurs !

En conclusion de ces commentaires, je renvoie à nouveau au paragraphe sur "la construction du Wado par le Maître Fondateur Otsuka" ; il éclaire un peu ce grand intérêt de ma part quant à ces premiers pas dans le monde du Jiu-jitsu ! .
Je m’interroge toujours … ! Quelle nature martiale le "Fondateur" a-t-il réellement voulu donner à l'école qu'il était en train d'élaborer ? Ses idées ont peut-être évolué au cours de sa longue existence ; il en a probablement confié certaines à son fils avant son grand départ ; il en a peut-être emporté d'autres avec lui !

Le modeste pratiquant "évoluant dans les méandres du parcours martial évoqués ici" continue simplement de penser que se faufiler dans quelques racines du Wado remontant au Jiu-jitsu présente beaucoup d'intérêt !

 

 

Et maintenant … et demain …
quelle pratique désormais ?

Ces formations martiales plus ou moins longues, ces séances d'entraînement inlassablement répétées, les compétitions, les rencontres plus belliqueuses qui n'ont pu se voir évitées et d'autres expérimentations encore restent vivement imprimées dans ma mémoire. J'avance dans les premiers temps de la septantaine aux moments où s'écrivent ces lignes … et, ainsi qu'à chaque décennie écoulée, je réfléchis aux nouvelles adaptations nécessaires dans ma pratique pour les années qui vont suivre … en tout cas, celles qu'il me reste à parcourir !
Ces expériences martiales étalées sur plus d'un demi-siècle m'ont permis de construire et d'affiner différentes gestuelles … certaines "adéquates" et d'autres "moins" lorsqu'on envisage la pratique d'une personne avançant dans ces âges incertains ! Il en a également résulté pas mal de complexités au niveau de l'assemblage technique ! Depuis quelques années déjà, je ressens à nouveau la nécessité de trier et d'épurer dans les possibilités découlant de ces apprentissages … afin d'adapter mes entraînements pour les temps qui viennent !
L'essentiel du Wado restera au coeur de ma pratique en modérant notablement les impacts, les assouplissements et les efforts excessifs … avec la plus grande vigilance quant au maintien d'un bon état des articulations. L'entraînement aux coups de pieds "utiles" se verra essentiellement ramené au "mae geri" et au "yoko geri" avec un maximum au niveau moyen "chudan" ! Le travail "lent" des "sokuto", "mawashi" et "autres keris" à la "barre" (instrument bien utile en karaté comme en danse) se poursuivra quand même … sans illusions … afin d'entretenir quelque peu la musculature et la souplesse autour des hanches ; avec lucidité, je ne compte plus guère sur ces "keris" ! Les perfectionnements des différents coups de poing "tsukis" et des déplacements "tai sabaki" adaptés aux séniors feront plutôt l'objet de toutes mes attentions !
Cette gestuelle relativement épurée correspond absolument à celle de la vingtaine de "katas" Wado, Goju-Ryu et Taiji que j'ai, depuis longtemps, retenus pour la majeure partie de mes entraînements … elle sera mise en oeuvre à travers des exercices de "kihon", de séquences de "katas" et de quelques "yakusomu kumite" !

 

P-gaz dans un court exercice Wado

Une partie de la page Liens utiles (une liste qui sera bientôt complétée) ainsi que différents endroits du Carnet IV "pdf" relaient d'excellentes vidéos du Maître Fondateur Otsuka et de remarquables experts du Wado-Ryu (dont ceux de la Wadokai et le Maître Kamigaito), d'autres écoles de karaté, du jiu-jitsu, du judo, du monde de l'escrime et du Taiji … montrant l'exécution de"katas" ou de"taolus" (Chine) ainsi que la pratique du "kihon", des "yakusoku kumite" et de différentes techniques de ces disciplines par ces personnalités ! Cette liste permet également d'accéder à divers documents intéressants à leur propos.
Ces vidéos et cette documentation constituent de formidables outils pour affiner l'apprentissage de ces disciplines, autant celui d'un néophite (avec un bon professeur) que celui d'un pratiquant de longue date (plus autonome) … je les aurais grandement appréciées il y a une cinquantaine d'années … mais je n'aurais alors même pas eu le déclic d'en rêver … je les apprécie tout autant actuellement et les utilise régulièrement dans mes entraînements !
La première quarantaine d'années de mon existence s'est déroulée sans ordinateur, tablette et téléphone portable ! Et les photos et vidéos de l'époque, plus compliquées à mettre en oeuvre, ne m'intéressaient guère … ce peu d'intérêt perdurant une quinzaine d'années encore. Je ne dispose donc pas de vidéos de ma personne exécutant, au cours de cette période, un exercice particulier de judo, de karaté ou d'escrime.
Avec les smartphones et les appareils numériques disponibles depuis quelques années, ces vidéos se verraient actuellement beaucoup plus faciles à réaliser … si j'en voyais un réel intérêt. Me considérant comme un modeste pratiquant, de surcroît désormais plus âgé, qui ne pourrait, en la matière, rien apporter de plus que les experts mentionnés plus haut, je ne vois aucune raison de m'avancer dans ce qui m'apparaîtrait comme une "vanité" … de nature à encombrer un peu plus la "Toile" de documents peu pertinents !
Je fais néanmoins une exception ici … afin que l'éventuel lecteur se fasse une idée du pratiquant qui écrit ces lignes … en éditant ci-dessus une courte vidéo (prise par un camarade d'entraînement au cours d'un stage Wado-Kamigaito-Ryu d'octobre 2024) me montrant "âgé de 72 ans" dans un exercice de synchronisation d'un maximum de forces possibles (avancement, impulsion des jambes, rotation des hanches, gravité, abdominaux, respiration, bras, main, …) en exécutant "hidari gamae" et "gyaku zuki" … des mouvements basiques du Wado.

Concernant d'éventuelles armes, je considère relativement faible (quoique …) l'éventualité de se retrouver menacé par un katana ou certains autres instruments du "kobudo" parallèle au karaté ; ils ne se verront donc pas intégrés dans mes entraînements à venir ! Ces dernières années, les bâtons, les machettes et les couteaux font par contre beaucoup de dégâts un peu partout. J'ai donc développé l'idée d'en travailler la pratique à travers quelques "katas", "kihon" et "yakusoku kumite" adaptables parmi ceux évoqués plus haut … selon les gestuelles "fusionnées" du Wado et de l'escrime … la tenue des armes "à une main" facilitant ces exercices ! Il me semble que la construction du Wado s'y prête bien ! Disposant toujours de quelques épées et sabres d'entraînement (à l'escrime européenne) et d'un "bokken", je les inclus également à cette pratique !
Pourquoi ces armes ? Tout simplement pour essayer d'un peu mieux appréhender leurs capacités destructrices … surtout afin de m'aider à m'en prémunir … peut-être … si un malintentionné en dirigeait une vers moi !
Si j'estime un jour, dans cette dernière matière, avoir réalisé quelques constructions suffisamment originales, abouties et satisfaisantes à côté des élaborations d'autres disciplines dans ce domaine particulier … j'envisagerai peut-être de les filmer et de les éditer via ce site … ! Mais voilà qui n'est certainement pas pour demain !

Cette étape dans l'évolution de ma pratique martiale s'est amorcée dans les premiers temps de ma soixantaine ! Au cours des années suivantes, diverses expérimentations m'ont relativement satisfait, d'autres moins … de douloureux épisodes de "débâcle" articulaire les "recentrant" ensuite ! La pratique épurée ainsi qu'adaptée à mon âge évoquée plus haut s'est vraiment élaborée aux alentours de mon passage dans la septantaine … et je cherche toujours à l'affiner !
Tout pratiquant martial avançant en âge se verra confronté à cette nécessité d'évolution dans sa pratique ! Je raconte assez longuement la mienne dans le carnet IV … actuellement de la page 79 à la 171 ; certaines des idées développées là pourraient peut-être servir à d'autres !

 

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Au début du Carnet IV après les préambules

Les premiers temps de ce parcours martial personnel

Certains exercices et jeux martiaux m’ont fasciné tout au long de mon enfance et de mon adolescence.
Pris très tôt par un grand goût pour les livres, j’affectionnais les histoires "de cape et d’épée" et, en peu de temps, épuisais presque la bibliothèque de ma localité des ouvrages du genre.
Charles de Batz de Castelmore … le vrai d'Artagnan (rendu célèbre par Alexandre Dumas en l’intégrant dans les trépidantes aventures des trois mousquetaires) est jadis venu se faire tuer au siège de Maëstricht à quelques kilomètres de mon logis. Son fantôme m’a peut-être de temps à autre taquiné !

 


Durant ces heureuses et insouciantes jeunes années, nos jeux assez rudes s’opéraient généralement dans un environnement campagnard rustique. L’ambiance familiale restait toujours imprégnée de valeurs paysannes fortes, trempées de surcroît par les difficultés vécues par nos parents quelques temps auparavant durant la seconde guerre mondiale.
Et donc souvent, de fines rapières en noisetier ou autre bois souple "pourfendaient" joyeusement mes frères et mes copains, puis immanquablement, stimulées par l’effet de quelques coups douloureux, se mettaient à "rageusement sabrer" les jambes nues des protagonistes.
Hormis ces assauts ludiques et rustiques, je n’éprouvais aucun goût pour les bagarres avec mes condisciples.
Je ne supportais pas, non plus, certains sévices parfois infligés dans le cadre scolaire … par des élèves nettement plus âgés.

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Ainsi par deux fois, l’une au cours du cycle primaire, l’autre au milieu du secondaire, excédé après deux mois de mauvais traitements, comme le brave Astérix face à un soldat romain, quoique totalement ignorant de toute forme de boxe, j’envoyais hardiment mon poing sous le nez d’un aîné.
Impressionnant effet, sang et rage du tortionnaire, punition pour la forme vu l’évidente responsabilité de l’adversaire … et appréciable tranquillité ensuite !
Mais évidemment, d’autres costauds ont de temps à autre croisé ma route sur les chemins menant à l’école et se sont mis à jouer des muscles pour impressionner ma personnalité alors plutôt timide.
Mon goût pour les livres m’avait plongé dans les trépidantes aventures d’un vaillant "justicier" … un certain Bob Morane … et l’évocation, dans ses démêlés avec ses coriaces adversaires, d’une discipline encore mystérieuse à l’époque, le jiu-jitsu, nourrissait vivement mes fantasmes d’adolescent … qui se voyait déjà … !
De nature un peu distraite mais ni bagarreuse ni chambardeuse, le hasard m’avait placé dans une classe férocement "turbulente" durant les premières années de collège.
À la moitié de ces études secondaires, j’ai véritablement supplié mes parents de me changer d’établissement afin de m’éloigner de ce tumulte … et, à quinze ans, je me suis retrouvé en internat dans un des meilleurs collèges de la ville.
Finies les turbulences, considérables efforts de remises à niveau et … découverte extraordinaire … d'un cours de judo … deux fois par semaine ! Réjouissance à chaque fois impatiemment attendue.
Je n’en espérais pas tant en sollicitant un changement d'école !
Période du judo et appréhension de la distance des lutteurs
La prestance de ce professeur de judo, rendue plus formidable par une espèce de patine du temps, impressionnait fortement l’adolescent encore bien naïf que j’étais alors.
L’ambiance amicale, fébrile, et studieuse de cette première salle d'entraînement martial … quelque peu faite de bric et de broc, sa luminosité tamisée ainsi que l'odeur de ses vieux planchers m’enchantaient !
Je me trouvais immergé là dans toutes sortes d'ingrédients propres à me donner longtemps l’envie et le goût de progresser sur une voie martiale rude et un peu brumeuse.
Les arts martiaux asiatiques n’étaient pas très diversifiés alors en Europe. À cette époque, on entendait surtout parler de judo et de jiu-jitsu.
Les études secondaires achevées, des opportunités de parcours universitaire se présentaient au début de ces fastes années 70 ; je n’ai peut-être pas choisi "l’option" qui me convenait le mieux ; celle dans laquelle je me suis engagé m’a néanmoins ultérieurement bien servi !
Je me suis évidemment empressé de découvrir un cercle de judo dans "ce nouveau monde estudiantin", animé par un sympathique et excellent jeune entraîneur.
Et j’ai rapidement été confronté à de fort coriaces adversaires dont quelques jeunes filles !
Je n’ai alors pu que me rendre compte de la notable différence de niveau entre mon ancien groupe et le nouveau … et je me suis remis à travailler et retravailler encore et encore … des bases que je croyais acquises.
Peu à peu, la teinte de la ceinture qui tenait mon judogi (kimono) a fini par devenir "marron".
Mais une découverte inattendue … une espèce de révélation … m’a laissé à ce stade en ce qui concerne le judo.

 


Un peu plus tard au cours de ce parcours universitaire, j’ai eu l’occasion d’assister à quelques entraînements d’un groupe de karatékas ! Cette nouveauté m’a rapidement conquis et persuadé d’avoir trouvé "la discipline" qui devait durablement me convenir !
Je n’imaginais pas alors arrêter un jour (même momentanément) les entraînements de judo ! La pratique de cette belle discipline me tenait trop à coeur. J'en appréciais même les chutes !
J'avais par ailleurs eu l'occasion, quelques temps auparavant, d'en tester l’appréciable efficacité en tournant à mon avantage une embarrassante agression … par deux gaillards costauds relativement plus âgés !
Lors d’une balade aux alentours par un jour d’intense canicule, mes frères cadets, à mon insu, avaient provoqué par diverses grimaces deux ouvriers d'une usine voisine ; lesquels, à leur tour, prirent ma minceur de l’époque comme cible de leurs sarcasmes. Très irrité par mon flegme et mon refus de me laisser entraîner dans une stupide bagarre, le plus lourd de ces deux furieux entreprit alors de m'empoigner brutalement à bras-le-corps. Je lui échappai en l'emmenant au sol … puis lui plaçai un magnifique étranglement en croix via sa salopette … en me protégeant bien du comparse avec son corps. L'adversaire ne tarda pas à s'endormir.
Vert-olive et paniqué, son camarade le réveilla un peu plus tard et, peu fiers, les deux agresseurs disparurent sous les quolibets des cadets encore plus moqueurs.
Je ne les félicitai pas …

La suite dans le carnet IV "pdf" : Témoignage d'un parcours personnel à travers quelques disciplines martiales et des précieuses ressources ainsi forgées, bien utiles à certains moments de l'existence